SOUFFARA MAROC 2012 RABAT l’Ile AU trésor
Le journal du voyage et des rencontres
5 avril 2012
Nous savons depuis aujourd’hui, que le thème du travail théâtral est : Le messager…
Alors que représente pour nous ce personnage et que va t il bien pouvoir nous apporter comme belles nouvelles ?
18 avril 2012
Le programme et le dossier de presse de cette rencontre viennent d’arriver.
- Voyage
- Jour 1
- Jour 2
- jour 3
- Jour 4
- Jour 5
- Jour 6
- Jour 7
- Jour 8
- Jour 9
- Jour 10
- Jour 11
- Jour 12
- Jour 13
- Jour 14
- Jour 15 le Retour
- La presse marocaine
- Le film du spectacle
20 avril 2012 Le Voyage….
Aéroport de montpellier, il semble que aucun bagage n’est été préenregistré, donc non payé évidemment, petit dépassement donc sur le budget, au retour ce sera la même chose…vive internet et Edreams qui profite de pauvres non lecteur de langue anglaise….
Alors après le coup des bagages,dans l’avion la première chose que l’on entend , c’est une prière…..
Arrivés à Casablanca , nous faisions la queue pour la douane, coup de fil des espagnols disant que nous devions prendre le train, avec un changement …en plus pour arriver jusqu’à RABAT…..pendant le coup de fil je n’ai pas vu que le douanier qui était au bout de notre fille avait déserté sa cahute, moralité nous nous sommes retrouvés bon dernier, pour passer. Toujours avec le sourire….Puis nous voilà parti à la recherche des bagages, qui restaient les seuls sur le tapis roulant arrêté, un peu d’escalade et nous avons tout récupéré…
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Photo du jour 2 ICI
Photo du jour 3 ICI
Les photos du jour ICI
Il ne suffit que d’un peu d’amour. »
Photos du jour ICI
Du nouveau , nous sommes allé répéter dans le théâtre, de la fac…Du même style que celui de Casablanca ou nous avions joué il y a deux ans et demi.
Le temps s’accélère , et je crois que nous avons tellement d’énergie à mettre dans le travail théâtral, que quelques cadeaux risquent de manquer à l’appel… si nous trouvons un « chouia chouia petit petit moment » , nous essayerons..
Bon Anniversaire Ana ! |
Photo du jour ICI
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L’affiche du spectacle à l’entrée du théâtre |
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David dans des conditions de travail spéciales. |
Une partie des étudiants, le groupe Jardin.. |
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Fatima, la montagne |
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Fransisco le garde du corps de Soukaïna |
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Redouane le touareg ninja |
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Taha reprenant les poèmes gestuels |
Les autres photos du jour ICI
Les photos du jours ICI
Article El otro teatro: une cohabitation réussie
Ecrit par Selma T. Bennani
18h45. À quelques minutes du début du spectacle, l’agitation est à son comble dans les couloirs de la faculté des sciences de Rabat. De jeunes comédiens, habillés de blanc et de noir, se préparent à monter sur scène pour la première fois. Certains font les cent pas, tandis que d’autres révisent consciencieusement leur texte avant de monter sur scène. La particularité de cette troupe ne saute pas tout de suite aux yeux, tellement les comédiens semblent former un groupe homogène. Les discussions se mêlent aux rires, pour donner une ambiance détendue, idéale avant l’entrée en scène.
L’autre au cœur des dialogues
Trois questions àCristina D.Silveira, dramaturge espagnole, initiatrice de Souffara 2012« Dans le passé, la troupe était uniquement composée de personnes handicapées »En quoi consiste « El otro teatro » ?
L’objectif de cet atelier est de travailler avec les personnes handicapées, qui sont atteintes de différents types de handicaps. Nous avons travaillé avec eux par le biais du théâtre, dans le cadre du projet « El otro teatro », qui veut dire « un autre type de théâtre » en espagnol. Je travaille sur ce projet avec la Fondation IITM depuis six ans déjà. Dans le passé, les autres pièces de théâtre que nous avions montées se faisaient uniquement entre personnes handicapées. Cette année, l’idée était d’intégrer également des étudiants de la faculté.Comment s’est déroulée la cohabitation entre les étudiants et les personnes handicapées ?
Au départ, la cohabitation n’était pas évidente. Les étudiants sont venus comme étant les participants, les vedettes, alors que le principe même du théâtre, c’est justement l’humilité. Un apprentissage s’est donc fait pour remédier à cela. Au départ, on a voulu donner deux espaces différents, et petit à petit, les deux groupes se sont intégrés.« L’autre » est placé au cœur de la pièce, que vous avez écrite et réarrangée au fur et à mesure avec cette troupe de comédiens pas comme les autres.Comment avez-vous exprimé cet « autre » ?
Nous nous sommes basés sur l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’Homme, qui stipule que nous sommes tous égaux. Dans la pièce, nous avons pris le vent comme moyen de transmission de la tradition, de la parole. La pièce reflète aussi le fait que lorsque des personnes sont ignorées, elles perdent aussi leurs noms. Il y a un dicton romain qui dit « tout ce qui n’a pas de nom finit par disparaître. » On travaille beaucoup avec l’idée de voir ce qu’il y a autour de nous, de toucher ce qu’il y a à proximité de nous. Nous nous basons sur les petites choses qui nous accompagnent au quotidien, mais qu’on ne remarque pas forcément. Autrui en fait partie.
30 jeunes aux besoins spécifiques et 20 étudiants de l’Université Mohammed V
Nous naissons tous libres et égaux en dignité et en droits
Ces derniers sont d’ailleurs la Fondation de l’Institut International du Théâtre Méditerranéen (IITM) et l’Université Mohammed V – Agdal de Rabat, avec de nombreux autres partenaires. Ce spectacle hors du commun est organisé dans le cadre de la 10ème Semaine de la Science et le 11ème Atelier International « L’Autre Théâtre » de l’IITM. Plus que du théâtre, « Souffara 2012 » c’est un spectacle pluridisciplinaire, qui vous est proposé autour du thème de la charte des droits humains. Un beau projet dirigé par une équipe d’artistes-formateurs dont le but affiché est de « marcher ensemble vers l’UN universel, qui nous rassemble et assure, à la fois, notre singularité », et ce sans distinction de cultures, de capacités ou autre ! Un spectacle engagé pour des lendemains souriants pour chacun… Un spectacle rare, à ne pas manquer !
Rabat: « Souffara 2012 », le spectacle théâtral pour les droits humainsleMarrakech .info le 4 Mai 2012
Ce spectacle organisé, en partenariat avec l´Université Mohammed V-Soussi, l´Agence Espagnole de Coopération International pour le Développement, les Facultés des Sciences et des Lettres, le Théâtre National Mohammed V et le CAIUC (Centre de l´Action Interculturelle Universitaire Citoyenne), mettra en vedette plus de trente jeunes aux besoins spécifiques, originaires des différentes régions du Maroc, Espagne, France, Italie et Bulgarie, accompagnés de 20 étudiants des ateliers de création des Universités Mohammed V-Agdal et Mohammed V-Soussi, qui se réuniront en résidence à Rabat pendant deux semaine pour la création d’un spectacle, qui sera le résultat pur de la synergie de l´art et de la citoyenneté active.Le le spectacle Souffara2012 émane de l´engagement des organisateurs et les possibilités créatives qu´offrent les valeurs des Droits Humains. Il est encadré par une équipe internationale d’artistes-formateurs.Rappelons que L´Autre Théâtre est une initiative voulant faire du théâtre un moyen d’expression de communication et de lien social. Il est conçu en tant qu´ espace de création, d’échange et d’affirmation des personnes handicapées ou en risque d´exclusion sociale. Il est également un univers de découverte de la richesse du monde, souvent caché, des personnes présentant une capacité «distincte», qui possèdent souvent des valeurs et des aptitudes exceptionnelles, qui remettent en question le concept conventionnel de «normalité».Il s’agit, en effet, est un Programme ouvert, de portée internationale, un exercice de participation citoyenne, une activité artistique et une satisfaction ludique, au cours duquel la communauté ciblée reçoit le respect et la considération sociale. »Article de Récupération de notre travail pendant SOUFFARA et surtout du travail de Cristina…. …….où Quand la politique fait dire un peu n’importe quoi aux journalistes.. Il n’y a que Amine , l’étudiant qui est complètement honnète. » |
Une pièce de théâtre traite des besoins des handicapés au Maroc
Les militants marocains se sont donnés pour objectif de placer les handicapés sur un pied d’égalité avec le reste de la population.
[AFP/Filippo Monteforte] L’Institut international du théâtre méditerranéen utilise une pièce de théâtre pour mettre en lumière la situation que doivent affronter les Marocains souffrant de handicaps.
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Les militants marocains ont récemment organisé des ateliers de travail pour les personnes ayant des besoins spéciaux, avec pour objectif de créer une pièce de théâtre qui reflète à la fois les souffrances et les espoirs de ces personnes à travers le prisme des principes des droits de l’Homme.
L’Institut international du théâtre méditerranéen (ATTIS) et l’Université Mohamed V ont organisé l’évènement « Ambassadeurs 2012 » dans le cadre de l’initiative théâtrale « l’Autre », le 4 mai à Rabat.
« La manifestation des Ambassadeurs 2012 a intégré des élèves ayant des besoins spécifiques venus de différents pays, et a été l’occasion de propager les valeurs du dialogue entre les peuples, de la citoyenneté, du respect et de la tolérance », a expliqué Said Amzazi, doyen de la Faculté des sciences à Rabat.
Il a expliqué à Magharebia qu’il s’agissait « également d’une opportunité de souligner auprès de nos étudiants le fait qu’il n’y a pas de différences entre une personne ordinaire et un handicapé ».
« Le Maroc a participé à toutes les sessions de l’initiative théâtrale « l’Autre » qui avait déjà été organisée dans certains pays européens, et en avait organisé les trois dernières éditons », a indiqué à Magharebia Laarbi Elharti, directeur de l’ATTIS.
Il a ajouté : « Nous nous sommes appuyés, pour la création de cette pièce, sur dix principes contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et elle a été jouée par environ trente enfants et adolescents handicapés, en plus de dix étudiants issus de la Faculté des sciences ».
Pour sa part, Angela Monleon, qui a mis l’oeuvre en scène, a expliqué à Magharebia : « Durant toute la préparation de cette pièce, j’ai fait mimer au groupe de personnes handicapées qui a participé à la pièce certaines de ces idées liées aux principes des droits de l’Homme, et l’accent a été mis durant ce travail sur la question de l’identité. Nous en sommes arrivés à la conclusion à travers la pièce que dans l’éventualité où nous perdions notre identité, nous ne pouvons pas imposer aux autres de nous reconnaître, à une époque où il est nécessaire de reconnaître les personnes handicapées, de nous en rapprocher et de leur montrer que nous sommes sensibles à ce qu’elles sont ».
Amina Msefer, présidente de l’association Parents et Amis des personnes handicapées, a expliqué à Magharebia : « C’est une grande expérience, notamment dans la mesure où il y a à la fois un mélange et un échange, et au cours de laquelle, pendant deux semaines, des formateurs et des jeunes se sont rencontrés dans le cadre d’ateliers qui ont permis la création d’une grande pièce ».
« Pour nous, en tant qu’instructeurs, nous nous rendons compte que les personnes handicapées peuvent être créatives, et la preuve de cela est le spectacle qu’ils ont proposé aujourd’hui, au cours duquel ils ont appliqué tout ce qui leur avait été demandé pendant les sessions de travail », a-t-elle ajouté.
Amin Saadawi, étudiant à la Faculté des sciences, qui a participé à la pièce, a expliqué : « J’ai été passionné par l’idée de travailler de concert avec un groupe d’enfants et de jeunes handicapés lorsqu’elle nous a été présentée, en particulier parce qu’il s’agit de ma première expérience dans cette direction. »
« J’ai été en mesure, dans un laps de temps court, d’atteindre un vrai niveau de compréhension avec eux, et j’ai découvert qu’ils ont une part d’intelligence égale à celle de n’importe qui, et ils réussissent ce qu’on leur demande, contrairement aux préjugés qu’on peut avoir à l’égard de ce groupe », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne la politique appliquée par le Maroc envers les handicapés dans le secteur de l’éducation, Amzazi a ajouté que « notre pays respecte ses élèves handicapés et met en place des initiatives permettant de leur faire sentir qu’ils sont les égaux de leurs pairs. Souvenez-vous que celui qui a eu la meilleure moyenne l’année passée en sciences mathématiques était un handicapé, et qu’il gardera toute sa vie le souvenir qu’il avait été accepté dans cette école et l’étendue du respect que ses camarades de faculté lui ont porté ».